Présentation
Comme un dragon venu de la nuit des temps !
L’iguane des petites Antilles ou Iguane péyi un reptile herbivore, il se nourrit de feuilles, de fleurs et de fruits des nombreux arbres et arbustes. Il est ce que l’on appelle un végétarien généraliste. Les mancenilliers peuvent être mortels pour les humains, mais les iguanes eux en raffolent et ils grimpent dans ses branches pour se nourrir.
Sa taille et son poids moyen varient fortement entre les îles.
La taille de la queue représente environ 70% de la taille totale de l'animal. Sa longueur peut atteindre 1,50 mètres pour un poids maximum de 4 kg pour les mâles et de 2,6 kg pour les femelles. Ils atteignent leur maturité sexuelle vers l’âge de 2-3 ans pour les mâles et vers 3–5 ans pour les femelles. Leur espérance de vie est estimée à 15-20 ans.
La couleur du corps varie entre les individus et au cours de la vie d'un individu selon l'âge, le sexe, et le statut social. Les juvéniles venant de sortir de l’œuf sont d'un vert pomme brillant, chez certaines femelles subadultes et adultes, cette couleur évolue vers un vert mat plus sombre ou un gris verdâtre. Chez les mâles dominants leur corps est gris foncé, brun ou noirâtre.
Autrefois, les populations d'iguane des petites Antilles, ou iguane péyi, se portaient bien et occupaient tout le nord des petites Antilles depuis Anguilla jusqu’en Martinique. Les Amérindiens avaient même surnommé la Martinique "IOUANACAERA" : l'île aux iguanes !
Depuis les années 1960, l'iguane rayé (ou iguane commun) a été introduit dans les Antilles françaises, cette espèce est la principale menace de l'iguane péyi.
De nos jours, le déclin de sa population est estimé à 70%. L’iguane des Petites Antilles a aujourd’hui disparu de Saint Martin, Antigua & Barbuda, Saint Kitts & Nevis, Grande Terre, Les Saintes et Marie Galante. Sur Basse Terre, il est probable que seuls subsistent quelques individus qui ne sont pas hybridés avec l’iguane rayé, mais ils ne forment plus une population viable.
L'iguane péyi, de son nom latin Iguana delicatissima, est une des espèces les plus menacées au monde. Son statut de conservation UICN est passée de "vulnérable" (VU) en 2006 à "en danger critique d'extinction" (CR) en 2018.
En Martinique, il reste deux populations : une population dans les forêts humides du Nord, où la végétation est abondante et les iguanes difficiles à observer et une population dans la forêt sèche de l'îlet Chancel, où les iguanes sont faciles à observer.
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