Une fois arrivé(e) au port du François, vous embarquerez à bord des bateaux de pêcheurs à la rencontre de l’histoire de l’îlet Oscar. Aujourd’hui, cet îlet abrite des chambres d’hôtes. Une authentique maison de style colonial qui ouvre ses 4 chambres sur un lagon de sable blanc aux eaux turquoise. Des photos et des témoignages vous feront revivre l’histoire du transport de la canne à sucre au départ de ces îlets, vers les différentes usines de la Martinique, avant d’être transformée en rhum ou expédiée vers la métropole. Aussi, vous en apprendrez plus sur la...... add_circle_outline
Une fois arrivé(e) au port du François, vous embarquerez à bord des bateaux de pêcheurs à la rencontre de l’histoire de l’îlet Oscar. Aujourd’hui, cet îlet abrite des chambres d’hôtes. Une authentique maison de style colonial qui ouvre ses 4 chambres sur un lagon de sable blanc aux eaux turquoise. Des photos et des témoignages vous feront revivre l’histoire du transport de la canne à sucre au départ de ces îlets, vers les différentes usines de la Martinique, avant d’être transformée en rhum ou expédiée vers la métropole. Aussi, vous en apprendrez plus sur la préservation des îlets du François et la légende des fonds blancs.
Les secrets d’un véritable « Ti Punch » vous seront aussi dévoilés lors d’un atelier. La culture et les traditions de la Martinique n’auront plus aucun secret pour vous après cette escale. Après ce grand moment de convivialité, votre bateau lèvera l'ancre, retour vers le port du François où le bus vous attendra.
Anciennes habitations commerce maritime
Existaient sur les îlets Oscar et Thierry deux habitations. L'extension du peuplement a conduit les petits propriétaires à s'implanter sur les îlets plutôt que dans les terres pour rester au plus près des espaces de commerce maritime.
L’occupation de la Cabesterre s’est faite à partir de colons venus de la mer. L’abbée Rennard dans son Histoire des paroisses de l’île rapporte que le François fut constitué à partir de ses îlets par Pierre Bouchard et La Vigne Grand Val vers 1694. Ceci est confirmé par l’héritier de De la Vigne qui rapporte que son père « a rendu un service considérable par l’établissement des quartiers du cul de sac François, Robert, Rozeaux, Fregattes, Simon, Sans Coucy, Vauclain et Macabours où à son exemple et sous son commandement plusieurs habitants se sont établis, ce que personne n’avait osé entreprendre non seulement a cause de la difficulté des chemins, des risques de la mer et des écueils par ou l’entrée des ports étaient inconnus ». La façon dont cette colonisation tardive d’un espace non occupé de la Martinique est réalisée témoigne bien que les habitants des Petites Antilles continuent de peupler leur île à partir des rivages. Ils préfèrent même investir les îlets, même les moins favorables à la présence humaine, plutôt que de s’installer vers l’intérieur. Pour les « Petits Habitants » de 1670, l’intérêt est avant tout de trouver une opportunité d’installation en attendant de faire fortune comme en participant à des équipages partant en course ou en trouvant plus facilement un moyen d’atteindre d’autres îles pour y tenter leur chance. Cette population composée d’ouvriers, de passagers et de résidents sans habitations compte ne pas avoir à subir des prix d’achat ou de concession trop élevés. Pour les autres habitants, l’intérêt est de pouvoir continuer à pratiquer un commerce sans être gêné par les administrateurs. En effet, résidant sur les côtes, ils peuvent bénéficier de la venue des navires à proximité de leur lieu d’habitat et ainsi négocier directement avec les capitanes marchands.
Le développement des principaux bourgs est lié à la présence de communauté marchande sur place. Le fait que les navires puissent facilement accoster à proximité de ces bourgs favorise leur développement.
La pression foncière autour des ports va inciter les habitants à exploiter des espaces plus lointains. Pour autant, les principaux centres urbains des îles sont sans conteste situés à proximité des ports.
C'est au Père Labat que la Martinique est redevable de la création des bourgs du Robert et du François, celui-là même qui a eu un rôle majeur dans la distillation de la canne à sucre en introduisant et en adaptant aux spécificité de la canne à sucre, des alambics qu’il faisait venir de Charente. On peut dire qu'il est à l’origine des premiers tafias, ancêtre de nos rhums.
On peut, si on fait escale à l’îlet Thierry, en allant se balader vers les pointes de sable blanc au Sud, retrouver les traces d’une ancienne habitation, qui sont sûrement à l’origine, les vestiges des fondations de la cuisine de l’habitation qui se trouve maintenant sur l’îlet Oscar. Car celle-ci gagnée au jeu en 1935 par l’ancien propriétaire fût donc démontée entièrement démontée et jetée à la mer, les courants se chargeant de la transporter jusqu’à la plage de l’îlet Oscar. Elle fut ensuite reconstruite à l’identique sur son emplacement actuel. Aussi incroyable que cela paraisse, cela a été possible car à l’époque ces habitations étaient conçues comme un jeu de construction.
Elles étaient d’abord montées à terre, puis chaque pièce composant la demeure était numérotée, pour que la charpente puisse s’emboîter parfaitement lors de l’assemblage sur l’îlet. Les éléments étaient enfin transportés par bateau pour y être définitivement construit.