Pendant 30 minutes que durera la traversée, une présentation des solutions technologiques du label européen Odyssea au service de l’expérience client vous sera offerte. Vous pourrez profiter de ce moment pour découvrir la beauté des différents paysages de la Martinique. Arrivé dans la baie du Marin, l’histoire importante de l’usine du Marin, vous sera racontée. Dès les débuts de la colonisation, l’aménagement du territoire s’est fait prioritairement sur le littoral. Après l'installation d'une autorité permanente dans les territoires occupés par les Français,...... add_circle_outline
Pendant 30 minutes que durera la traversée, une présentation des solutions technologiques du label européen Odyssea au service de l’expérience client vous sera offerte. Vous pourrez profiter de ce moment pour découvrir la beauté des différents paysages de la Martinique. Arrivé dans la baie du Marin, l’histoire importante de l’usine du Marin, vous sera racontée. Dès les débuts de la colonisation, l’aménagement du territoire s’est fait prioritairement sur le littoral. Après l'installation d'une autorité permanente dans les territoires occupés par les Français, Compagnie des Indes, Seigneurs propriétaires, puis Administration royale, les hommes libres reçoivent une concession appelée "place" d'une étendue de 20 ha environ d'abord, de 10 ha environ ensuite.
La concession a la forme d'une lanière limitée en aval par "le battant des lames" de l'océan et en amont par le "sommet des montagnes".
Apparaissent ensuite les "étages" sans accès à la mer, limités par une rivière ou une ravine. Pour conserver sa "place", le concessionnaire doit "s'habituer" c'est-à-dire, en ancien français, construire sa demeure et résider sur sa terre, la défricher et la mettre en culture.
Le concessionnaire résidant et exploitant prend alors le nom d'habitant et la concession mise en valeur celui d'habitation. L’installation de ces « Habitations » se fait donc prioritairement près de la mer ou de rivières car le rapport à l’eau est primordial.
D’abord pour accéder à des sources que les habitants utilisent à la fois pour leur usage personnel et les différentes étapes de transformation de la canne à sucre en eau de vie.
Ensuite pour transporter leur production depuis les exploitations vers les ports d’exportation. Saint Pierre reste pendant longtemps le premier port de commerce du Rhum non seulement pour toute la Martinique mais aussi pour l‘ensemble des productions issues des îles à sucre des Antilles françaises: Guadeloupe, Saint Christophe…
Au fil du temps de nombreux aménagements voient le jour. Des magasins et entrepôts sont construits au bord de l’eau pour stocker le rhum dans l’attente de leur embarquement sur des barques, parfois pontées, à faible tirant d’eau permettant de naviguer au plus près des côtes.
Chaloupes, canots et pirogues, faciles à manier sont aussi utilisées pour circuler entre les différentes anses des îles. Des femmes sont même à la tête d'armements de navires car prendre la mer est l’affaire de tous et n’est pas uniquement lié à des besoins économiques, militaires ou migratoires. En effet, il arrive que des habitants s'aventurent sur les eaux caribéennes pour de courts moments et pour d'autres causes: voir un médecin, un prêtre, visiter des connaissances…
La mer n’agissant pas comme une barrière physique infranchissable, on prend la mer y compris pour accéder aux navires et commercer en direct. Au 18° siècle, les paroisses du sud, en particulier celles de la baie du cul-de-sac Marin, sont en effet des zones de prédilection pour le commerce interlope et ce, en dépit de l'exclusive qui interdit tout commerce avec l’étranger.
Les fûts sont donc amenés soit par cabotage d’une anse à l’autre pour les exploitations ayant un accès à la mer, soit par les rivières ou des canaux depuis les plantations plus reculées sur lesquels on construit des embarcadères.
Plus tard avec l’installation des usines centrales à proximité des rivages, et l’extension des habitations vers l’intérieur des terres, des voies de chemin de fer sont posées pour amener la canne à sucre directement depuis les exploitations.
Le vieux village du marin disposait d'un embarcadère faisant la liaison avec St Pierre et Fort Royal pour transporter rhum et passagers.
La Martinique vers le milieu du 18° siècle possède plusieurs ports et foraines où le commerce se fait en temps de paix et de guerre ; les principales sont le Port du Fort Royal, la rade du Fort saint Pierre et le Port de la Trinité. Le rôle du port de Saint-Pierre est alors multiple.
C’est avant tout un lieu de passage pour les navires qui souhaitent circuler dans les Antilles. Le port est doté d’un certain nombre d’équipements permettant l’accueil des équipages.
Les marchands les plus fortunés sont installés à Saint Pierre. Ils affrètent de petites embarcations qui circulent dans les îles, mais laissent des marchands moins aisés en charge de la distribution des marchandises.
Saint-Pierre jouissait depuis le XVIIIe siècle d’une certaine tradition commerciale et était le centre du trafic des colonies françaises d’Amérique avec la métropole.
Le gouvernement général des îles françaises qui réglementait le commerce, résidait en Martinique. Bien que ce privilège ait été perdu avec le traité de Paris en 1763, Saint-Pierre restait une place commerciale importante dans la région des Antilles et de la Guyane et ce, jusqu’à la catastrophe de 1902.