Le village doit son nom au traité conclu au XVIIe siècle par les deux chefs caraïbes, Arlet (orthographié Arlay sur le routier de 1784, la première carte routière de la Martinique) et Pilote, avec le gouverneur Du Parquet.
Pilote céda son territoire de l'actuelle région de Case Pilote pour s'installer au sud à Rivière Pilote, tandis qu'Arlet consentit à venir aux Anses.
Les anses, ici au nombre de cinq, étaient alors très convoitées par les bateaux sur la route des Amériques pour y faire provision d’eau ou réparer les avaries.
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Le village doit son nom au traité conclu au XVIIe siècle par les deux chefs caraïbes, Arlet (orthographié Arlay sur le routier de 1784, la première carte routière de la Martinique) et Pilote, avec le gouverneur Du Parquet.
Pilote céda son territoire de l'actuelle région de Case Pilote pour s'installer au sud à Rivière Pilote, tandis qu'Arlet consentit à venir aux Anses.
Les anses, ici au nombre de cinq, étaient alors très convoitées par les bateaux sur la route des Amériques pour y faire provision d’eau ou réparer les avaries.
Elles jouaient aussi un rôle stratégique : en 1762, les Anglais, établis sur les îles de Sainte-Lucie et de la Dominique, voulaient s’en emparer pour conquérir Fort-de-France.
Ils essuyèrent une défaite, perdirent 1 500 hommes, et, de rage, détruisirent le village. Les Français, qui devaient leur victoire au courage des esclaves venus leur prêter main-forte, accordèrent la liberté… à quelques-uns.
Cependant, l’avance des colons fut la plus forte, et Arlet fila encore plus au sud, laissant la place aux Jésuites.
Le microclimat des Anses a en effet facilité la production du café, du tabac et bien sûr de la canne à sucre. Le café était si réputé qu’il partit à Cuba et Trinidad pour améliorer les plantations locales.
Quant au tabac, il eut aussi son heure de gloire, puisqu’il était fumé à la cour de Louis XIV !