Présentation
Dans un parc tropical magnifique, au milieu d'arbres centenaires, la Plantation Leyritz vous invite à une jolie balade à travers le temps. De cette ancienne habitation, une des plus importante de la région, il reste outre le site somptueux, la plupart des bâtiments d'époque.
La Plantation Leyritz se découvre après avoir emprunté une petite route bordée de palmiers qui mène jusqu'à la propriété. Là dans un cadre saisissant, l'atlantique d'un côté, les reliefs du nord de l'île de l'autre, sont disséminés, au milieu d'une végétation majestueuse et colorée, les anciens bâtiments d'exploitation et de logement de l'habitation. Le moulin à canne, la roue à aubes, la distillerie, la rue "Case Nègres" où logeaient les esclaves, ainsi que les maisons du Géreur et du Maître.
Du haut d'une colline dominant la propriété, cette dernière permet au maître de suivre sans peine le bon déroulement du travail sur l'exploitation. Edifiée en 1713 puis agrandie vers 1830, elle est typique des premières maisons de maître construites aux Antilles à cette époque. Elle en a aussi suivi les évolutions. De simple petit bâtiment abritant le séjour et les chambres, la cuisine étant à l'extérieur comme il est de coutume ici, la maison s'est progressivement embourgeoisée, avec l'adjonction d'une galerie et de balcons en fer forgé.
Bordelaise d'origine et fidèlement attachée au mode de vie métropolitain, la famille Leyritz a tenu à créer ici quelques repères familiers. Une toiture à la Mansart pour chapeauter la maison, et un joli jardin à la française, dans lequel on trouve encore aujourd'hui deux magnifiques fontaines du début du XVIIIème.
De la culture du manioc et du tabac qu'elle pratiquait à ses débuts, la Plantation Leyritz a évolué au fil du temps vers celle de la canne à sucre, puis aux alentours de 1850, contrainte par la crise sucrière, se tourne vers la production de tafia et de rhum. La distillerie créée à cet effet sur la propriété fonctionnera jusqu'au début du XXème siècle avant de péricliter. A la grande époque de la culture de la canne, l'habitation étendue sur près de 500 hectares emploiera plus de 330 esclaves.
Très abimée par le cyclone Dean, l'hôtel de la Plantation Leyritz est fermé au public depuis 2007, mais il est possible de se balader dans le site pour découvrir la végétation.
Venir :
Sur la Nationale 1 entre le Lorrain et Basse-Pointe, juste avant le bourg de Basse-Pointe tourner à gauche sur la D21. La plantation est à moins de 2 km.