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Vivez l'Odyssée "Hot spots de la biodiversité" vue de la mer

Présentation

L'îlet Chevalier est le plus grand îlet du sud Atlantique. Facile d'accès il se trouve seulement à 500 m des côtes. Les départs peuvent s'effectuer en bateau ou en kayak depuis le Cap Chevalier. A votre arrivée une jolie plage de sable blanc vous tend les bras. Une courte randonnée d'1h30 permet d'en faire le tour et d'apprécier les magnifique paysages perceptibles depuis cet îlet abrité par la barrière de corail. 

On y trouve une végétation dense, adaptée au climat particulier de la côte sous le vent, avec notamment la présence de plantes remarquablement adaptées à la sécheresse, telles que le cactus cierge, le poirier, le bois patate bord de mer… Les plages de sable fin sont quant à elles bordées de cocotiers.

Récits des premiers naturalistes et paysages du littoral d’hier à aujourd’hui
Le père Bouton (1640) : « Pour le bois, toute l'île en est couverte, les arbres sauvages sont pour la plupart plus hauts que les nôtres. Les bois sont pleins de lianes qui pendent des arbres. Ce sont des espèces de lierre qui s'attache et rampe jusqu'au haut des arbres puis n'ayant plus à monter, jette du bois qui pend jusqu'à terre où il va chercher un autre arbre. »
Du Terte (1667) : « Presque toutes les rives de ces îles sont bordées d'arbres crochus, noueux confus et mêlés ensemble. »
Thibault de Chanvalon (1763) : « Les bois de hautes futaies sont presque impénétrables, tant les arbres et les plantes y sont multiples. D'ailleurs, à chaque pas on est arrêté par la prodigieuse quantité de celles qui sont sarmenteuses et grimpantes. Elles se croisent et se traversent d'arbres en arbres. »
Pardon Noël (1877) : « La difficulté d'établir des chemins praticables dans les montagnes, les ravins et les précipices, a été pour les grands arbres une garantie d'existence. Réunis et serrés en épaisses forêts, reliés entre eux par des lianes sarmenteuses flexibles et souples comme des serpents dont elles ont l'aspect, ces arbres semblent défier la hache de l'homme. Ces forêts couvraient entièrement ces îles lorsque Christophe Colomb les découvrit. Il est rapporté dans Namoz, historien espagnol, qu'elles étaient si remplies d'arbres qu'on ne voyait pas le terrain. Elles contiennent des essences précieuses pour les constructions civiles et navales : le gayac pour les navires, le courbaril et le balata pour la charpente, l'acajou et le bois de rose pour les meubles. »

Dans ces Petites Antilles, la grande variété des unités paysagères et physionomiques est due aux activités humaines qui ont conduit à une régression des entités sylvestres primitives équilibrées des temps précolombiens. Ceci quelles que soient les conditions écologiques des composantes littorales. Le système psammophile (sableux) de la limite des hautes eaux à la transition plage/ terre-ferme était recouvert, en toute probabilité, de phytocénoses herbacées. A l'instar des représentants marginaux de l'actuel, il existait néanmoins des groupements arbustifs en périphérie interne des plages. Grâce à un réseau racinaire hyper-développé, cette formation végétale dense protégeait le système sableux notamment vis-à-vis des aléas climatiques majeurs (plage primitive que constitue l'îlet Lougarou et plage stabilisée de l'îlet Chevalier).

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Latitude:
14.430332
- Longitude:
-60.827763
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Sainte-Anne, Martinique

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